Une véritable invasion ...

Les premiers navires, au nombre de deux, arrivèrent dans le port au petit matin, les premiers membres d'équipage débarquant sous le regard intrigué des gardes de Santrio.

Lorsque trois autres navires lourdement armés arrivèrent, le capitaine de la garde, pré-sentant un malheur, plaça ses hommes en état d'alerte, et organisa une réunion improvisée avec le Conseil.

D'autres navires furent rapidement repérés, une véritable flotte attendant à l'abri derrière les falaises du nord pour pouvoir entrer dans le port.

Un navire marchand d'Ovekio parvint à quitter l'île sans être inquiété, mais, rapidement, un véritable blocus s'installa, les étrangers étant bien plus nombreux que la population du village elle-même.

Quelques rixes éclatèrent, notamment à l'entrée de la caserne et dans l'auberge, mais seuls quelques morts sont à déplorer.

Le Capitaine Crochet, qui semble diriger cette véritable flotte pirate, a fait pendre quelques membres de l'équipage du demi-orque Hhy'Ghlou, après que ceux ci aient tenté de violer plusieurs habitantes.

La prostitution est encouragée, mais le viol sévèrement puni, les chefs des nouveaux venus semblant essayer de gagner les faveurs de la population.

Les capitaines pirates vont sans doute être reçus prochainement par le Conseil, et la population s'angoisse à l'idée que l'attitude des occupants ne change radicalement ...

Nombre de messages : 3462 Date d'inscription : 18/04/2010

Nettement moins impressionnante mais constituant tout de même un événement notable fut l'arrivée, par le dernier bateau en provenance d'Ovekio, de plusieurs familles aux visages émaciés et serrant contre eux de maigres possessions, la quinzaine d'hommes, femmes et enfants découvrant avec curiosité la beauté de l'île, et une certaine appréhension le spectacle habituel des bagarres entre les pirates pas encore assez ivres pour joncher la plage et s'y faire dépouiller de leurs bottes et objets de valeur par leurs "camarades" pendant leur hébétude.

Guidés hors du bateau par une elfe et un humain ayant voyagé avec eux depuis Port Treal, ils furent rapidement accueullis par la conseillère Sarley, puis pris en charge par leurs futurs employeurs Theldorn et Anwen, et conduits à l'auberge où des chambres communes avaient été attribuées à chaque famille et garnis de lits et paillasses en nombre suffisant.
Là, d'énormes omelettes les attendaient, véritable festin à leurs yeux après des années de privations et un voyage en navire éprouvant pour les plus fragiles, deux services disparaissant rapidement dans les estomacs affamés.
Puis chacun monta dans sa chambrée, éprouvant la sensation oubliée de la satiété, pour sombrer dans un sommeil réparateur après des semaines de bateau, et ce malgré les bruits inhabituels des braillements d'ivrognes, des bagarres de taverne, et du commerce des courtisanes locales au rez de chaussée et dans les chambres voisines.

Une jeune demoiselle du groupe reçut dès le lendemain une invitation à se rendre chez le couturier dès qu'elle serait bien installée, sa nouvelle tenue de travail l'attendant pour les dernières retouches, puis à la bijouterie pour se préparer à y prendre ses fonctions de vendeuse.
Une cuisinière et une femme de ménage sont également demandées par Anwen.

Quant aux hommes en âge de tenir une arme, Theldorn a été très clair, même si un contretemps a empêché la ferme dans laquelle ils devaient travailler d'être déjà créée, ils vont dès à présent commencer à s'entraîner au combat, précaution indispensable face aux dangers de la forêt qui entourera leur future demeure.

Tous profiteront de ces vacances improvisées pour se refaire une santé à grands coups de soleil et de nourriture simple mais abondante et nourrissante, le personnel de Sarley, un orc souvent présent à l'auberge et portant une copie de l'enseigne de la bijouterie en écusson sur son armure, et même quelques habitués de l'auberge, ouvrant un oeil vigilant pour leur éviter toute mésaventure avec les turbulents autres invités de l'île.
Certains des jeunes gens ont aussi probablement déjà pu profiter des autres services offerts par l'auberge...

Cela doit bien changer des camps de réfugiés de Maladys !

Theldorn aura veillé à ce que les familles ne manquent de rien, et leur aura demandé s'ils voudraient que d'autres couples avec enfants, amis ou parents, les rejoignent sur l'île lors des prochains recrutements de personnel.

Si oui, il demande les noms et prénoms des chefs de familles, ainsi que le lieu où l'on peut les trouver.

On peut désormais voir Theldorn et Grut entraîner, sur la plage, deux hommes d'âge moyen, ainsi que quatre jeunes hommes ayant entre 15 et 17 ans.

Theldorn leur enseigne la discipline militaire, et leur fait faire des exercices physiques afin d'accroître leur musculature, alors que Grut, qui manie le sabre bien mieux que Theldorn, leur montre comment utiliser cette arme.

Les deux adultes ont chacun deux jeunes à charge, et doivent veiller à ce qu'ils s'entrainent en l'absence de Grut et Theldorn, comme le feraient des officiers dans l'armée régulière ...

Les entraînements se poursuivent quotidiennement, Theldorn mettant l'accent sur l'importance de la discipline militaire, pour l'instant l'entraînement aux armes ne reste que secondaire.

Les hommes sont bien nourris, et reprennent peu à peu du poil de la bête, les séquelles des privations dues à la famine qui sévit sur le continent disparaissant peu à peu.

Lorsque Theldorn n'est pas là, les hommes ont pour consignes de poursuivre les exercices physique, afin d'en faire de véritables combattants et non pas des civils armés ..

Nombre de messages : 3462 Date d'inscription : 18/04/2010

Ceux qui récoltent des blessures plus graves que les inévitables ecchymoses, sans que ce soit critique, sont dirigés vers la joaillerie en haut de la colline, où Anwen conserve baumes, bandages, potions et même quelques parchemins (pour les cas d'urgence) dans son immense et luxueuse salle de bains à l'hygiène irréprochable, dont un coin a été aménagé spécialement.

Coupures, muscles froissés, débuts d'insolation,etc., tout ce qui ne nécessite pas l'intervention d'un prêtre est soigné là avec douceur et gentillesse (on ne saigne pas sur les tapis, merci), probablement trop aux yeux des «sergents instructeurs»...

Une fois pansés, ils sont renvoyés en fonction de leur état à l'entraînement ou au repos à l'auberge, rien n'étant prévu pour les coucher sur place.

Nombre de messages : 538 Localisation : Suisse Date d'inscription : 28/08/2009

A l'auberge tout a été mis en oeuvre pour permettre à ceux qui le doivent, de se reposer et reprendre des forces.

Les repas sont équilibrés et variés le plus possible selon les récoltes.

Chaque fois que Theldorn éloge un de ses travailleurs ou entrainés, Sarley offrira aux méritants cités, une petite soirée particulière en guise d'encouragements à continuer dans leurs efforts.

Un petit coin jeux, a même été préparer pour les enfants des familles.

Les entraînements se font de plus en plus poussés, les hommes devant sans cesse repousser leurs limites.

Aux entraînements militaires et martiaux se succèdent exercices physiques et longues marches autour du village, comme pour apprendre aux hommes à se déplacer rapidement (certes, avec des succès mitigés ...) dans la jungle.

Theldorn prend soin d'interdire à ses hommes de s'aventurer dans les profondeurs de la forêt, ils doivent donc se contenter de manoeuvres dans les sous-bois, tout en restant en vue du village.

Par contre, Grut ne comprend toujours pas pourquoi les hommes doivent porter des sacs de pierres, "viande être plus mieux à transporter, pierres inutiles !", d'après lui ...

Theldorn a amené et stocké dans la bijouterie une grande quantité de pains de voyage et rations militaires cuisinés par Sarley.

L'homme s'est plusieurs fois vanté, lors des virées au bar avec les hommes après les entraînements, de bien nourrir ses employés qui, d'après lui, ne manquent de rien.